
C’est l’idée que nous sommes tous lancés dans un mouvement rectiligne continu depuis notre enfance et que cette trajectoire ne changera que par la rencontre avec quelque chose ou quelqu’un.
Une première collision se produit au fond du grenier, quand Andrew sort une vieille guitare classique à laquelle manque deux cordes. C’est sa signature. Elle restera ainsi.
Or les lignes de guitares sont l’épine dorsale de l’album. Tantôt elles s’entremêlent, tantôt elles se font dissoner, tantôt elles se renforcent les unes les autres. Les voix, comme autant de personnalités, procèdent du même effet. Les percussions africaines égrenées dans ses sonorités si urbaines évoquent une nature primitive, un voyage imaginaire. Voyage, état second, apesanteur, hypnose, comme autant de commentaires récurrents entendus ici et là.
Si Rain & Soil rappelle le magnétisme du Roscoe de Midlake, si la générosité d’Earthly Diamond fait penser à Sufjan Stevens, si les voix offrent un reflet troublant à celles d’Iron & Wine, si l’on peut déceler une résonance de José Gonzalez ou de Peter Gabriel, la musique écoutée ici est difficile à classifier.
Une première collision se produit au fond du grenier, quand Andrew sort une vieille guitare classique à laquelle manque deux cordes. C’est sa signature. Elle restera ainsi.
Or les lignes de guitares sont l’épine dorsale de l’album. Tantôt elles s’entremêlent, tantôt elles se font dissoner, tantôt elles se renforcent les unes les autres. Les voix, comme autant de personnalités, procèdent du même effet. Les percussions africaines égrenées dans ses sonorités si urbaines évoquent une nature primitive, un voyage imaginaire. Voyage, état second, apesanteur, hypnose, comme autant de commentaires récurrents entendus ici et là.
Si Rain & Soil rappelle le magnétisme du Roscoe de Midlake, si la générosité d’Earthly Diamond fait penser à Sufjan Stevens, si les voix offrent un reflet troublant à celles d’Iron & Wine, si l’on peut déceler une résonance de José Gonzalez ou de Peter Gabriel, la musique écoutée ici est difficile à classifier.
Musique 2.0

Originalité.
Attaché à la transparence du projet, le collectif toulousain utilise les opportunités offertes par la toile internet, en optant pour une diffusion multimédia.
Le principe est simple. Du 1er juin au 4 décembre 2008, le groupe a diffusé sur son site, http://www.uniform-motion-pictures.com (et sur le site de la Cour des Miracles en français), une sorte de mini série TV gratuite.
Toutes les deux à trois semaines, un nouvel épisode s’attachait à une chanson, déclinée sous 3 formats : MP3 à streamer, version live filmée et version livret interactif en flash, avec bande dessinée et paroles.
Si les maquettes des morceaux existaient déjà, ce dispositif permit d’en fixer à la fois les versions définitives (suivant le même planning les morceaux étaient aussi mixés par le studio), mais aussi de mettre en route le groupe dans sa version scénique, tout en donnant enfin aux auditeurs une place de témoin privilégié et des repères temporels dans la création du projet.
Les vidéos sont le reflet des diverses participations, de trois à X musiciens/vidéastes/ingénieurs du son, et à nationalités bigarrées (Trevor O’Neill-Walsh, 2ème guitariste et chanteur, est irlandais).
Au départ ce qui devait être de simples performances ‘lives’ filmées au studio toulousain CDM, se sont vite transformées, suivant la carrière du groupe, en vidéo témoin de concert (le groupe a notamment gagné un concours organisé par la revue Les Inrockuptibles, CQFD REMIX 08, et a ainsi joué dans la
salle parisienne La Maroquinerie en première partie de Islands), en documentaire (Reportage par la chaîne i>TELE), ou en mini clip (Such a shame, reprise osée de Talk Talk).
Attaché à la transparence du projet, le collectif toulousain utilise les opportunités offertes par la toile internet, en optant pour une diffusion multimédia.
Le principe est simple. Du 1er juin au 4 décembre 2008, le groupe a diffusé sur son site, http://www.uniform-motion-pictures.com (et sur le site de la Cour des Miracles en français), une sorte de mini série TV gratuite.
Toutes les deux à trois semaines, un nouvel épisode s’attachait à une chanson, déclinée sous 3 formats : MP3 à streamer, version live filmée et version livret interactif en flash, avec bande dessinée et paroles.
Si les maquettes des morceaux existaient déjà, ce dispositif permit d’en fixer à la fois les versions définitives (suivant le même planning les morceaux étaient aussi mixés par le studio), mais aussi de mettre en route le groupe dans sa version scénique, tout en donnant enfin aux auditeurs une place de témoin privilégié et des repères temporels dans la création du projet.
Les vidéos sont le reflet des diverses participations, de trois à X musiciens/vidéastes/ingénieurs du son, et à nationalités bigarrées (Trevor O’Neill-Walsh, 2ème guitariste et chanteur, est irlandais).
Au départ ce qui devait être de simples performances ‘lives’ filmées au studio toulousain CDM, se sont vite transformées, suivant la carrière du groupe, en vidéo témoin de concert (le groupe a notamment gagné un concours organisé par la revue Les Inrockuptibles, CQFD REMIX 08, et a ainsi joué dans la
salle parisienne La Maroquinerie en première partie de Islands), en documentaire (Reportage par la chaîne i>TELE), ou en mini clip (Such a shame, reprise osée de Talk Talk).
Signature visuelle
Autre pilier du groupe, Renaud Forestié, graphiste (il a dernièrement illustré l’album Enfantillages d’Aldebert), donne à Uniform Motion sa terminaison ‘Pictures’.
Il participe d’abord à la charte graphique, avant de revêtir un rôle plus original et interactif en dessinant lors des performances, le tout étant retransmis au public via rétroprojecteur.
Suivant le temps imparti par chaque morceau, il réalise un dessin original, oscillant bien souvent entre candeur et impertinence, qui donne encore une autre dimension au projet, décidément polyforme.
Il participe d’abord à la charte graphique, avant de revêtir un rôle plus original et interactif en dessinant lors des performances, le tout étant retransmis au public via rétroprojecteur.
Suivant le temps imparti par chaque morceau, il réalise un dessin original, oscillant bien souvent entre candeur et impertinence, qui donne encore une autre dimension au projet, décidément polyforme.
Episodes

L’album studio ainsi que les vidéos des performances live ont été enregistrés et mixés au Studio de la Cour des Miracles. Voici les liens correspondants sur notre site, ou sur le site de Uniform Motion